lundi 26 août 2013

Le mal qui rentre à travers les yeux





L'être humain a le don de trouver des défauts chez les autres. A vrai dire cela est plus une maladie qu'un don. Il y en a même qui trouvent des défauts chez Dieu, comme ceux qui ont trouvé des défauts en Jésus lorsqu'Il était sur Terre. Et c'est Lui-même Qui nous a averti au sujet des périls de cette maladie:
Si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. (Matthieu 6:23)
Cela veut dire, je peux ne pas savoir que vous avez de mauvais yeux envers moi. Cependant, vos mauvais yeux ne vont pas m’affecter.
Mais à vous, oui. Comment?
Lorsque nous avons de mauvais yeux envers quelqu'un, nous commençons à chercher des défauts en lui. L'ordre que nous donnons à notre cerveau est: “Cette personne est mauvaise. Cherchez-en les preuves.” Nous commençons ainsi à voir tout, d’une mauvaise façon:
Il est arrivé en retard? C’est un paresseux.
Il est arrivé tôt? Il veut attirer l'attention du patron.
Il est beau? Il se prend pour le meilleur. Il est laid? C’est bien fait!
Il a de l'argent? C'est un voleur.
Il n'en a pas? C’est un moins que rien.
Il fait de bonnes actions? C'est pour se faire remarquer.
Il ne fait pas de bonnes actions? C’est un égoïste.
Il est remarqué parce qu'il fait? Il veut se faire remarquer.
Il n'est pas remarqué? Il n’est rien au monde.
Cette recherche de défauts n'a pas de fin. Vous devenez une personne amère, odieuse, qui garde des ressentiments, dont la langue n'a que du poison. Si vous avez de mauvais yeux envers quelqu'un, personne ne peut vous plaire. Le problème est en vous et pas chez l’autre.
Votre état est si sérieux que les victimes de vos mauvais yeux n'ont même pas besoin de vous punir, critiquer ou se défendre. Vous avez déjà la propre punition: l'obscurité qu'il existe en vous-même. Une haine qui n'a pas de fin. Une personne amère, qui n'arrive qu’à attirer des amis semblables à vous – qui détestent les mêmes personnes. Un sentiment que vous êtes le seul “parfait”, même sachant que cela n'existe pas.
Mais pourquoi ne voyez-vous pas cela?
Ah, pardonnez-moi d’avoir posé cette question, j'ai oublié que vous étiez dans l'obscurité.

Publié par Evêque Edir Macedo

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