samedi 7 janvier 2012

6ème jour – Oui, monsieur coeur!


Les Saintes Ecritures regroupent quarante écrivains, parmi eux, des rois, des princes, des poètes, des philosophes, prophètes, des hommes d'Etat, un médecin, un collecteur d'impôts et un avocat.
Originaires de diverses classes sociales, certains étaient instruits dans tous les domaines de l'époque, alors que d'autres étaient des pêcheurs sans culture.
L'Ancien Testament a été écrit en hébreux. Quelques textes ont été écrits en araméique. Le Nouveau Testament a été écrit dans sa version originale en grec, qui était la langue la plus utilisée à l'époque.
Malgré le fait de posséder divers auteurs de classes différentes, d'instructions différentes et à des époques différentes, toute la Bible a été écrite dans une période d'environ 1600 ans (entre 1500 avant J.C et 100 après J-C), malgré cela, elle ne se contredit à aucun moment. Cela se doit à Son Unique Auteur, Unique Pensée et Unique Esprit de Dieu, l'Inspirateur de ses écrivains et serviteurs.
La Bible est, en réalité, Dieu parlant à l'intellect humain. Parlant par le biais de l'homme, parlant comme homme et en faveur de l'homme, mais c'est toujours Dieu qui parle.
Et dans Son attention envers la race humaine, Il dit:
“Je vous donnerai des bergers selon mon coeur, et ils vous paîtront avec intelligence et avec sagesse.” (Jérémie 3.15)
Il est extrêmement important d'observer dans la méditation biblique, le Saint-Esprit qui nous invite à investir dans une conscience de foi pure.
Une foi sans sentiments, sans illusions, sans fanatisme, enfin sans les cinq sens naturels. Mais non sans tribulations, car ces dernières nous font grandir, être mâtures et développer notre foi.
Comme sixième sens, la foi surnaturelle est donnée à ceux qui sont nés de l'Esprit afin de vaincre d'ailleurs le monde pour conserver le salut éternel de l'âme.
...parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi.” (1 Jean 5:4)
Comme les oreilles physiques goûtent les paroles et le goût de la saveur de la nourriture, ainsi les oreilles spirituelles goûtent la bonne Parole de Dieu et soutiennent la foi surnaturelle qui vainc l'enfer des doutes.
Les oreilles spirituelles sont sensibles à la voix de Dieu, mais sont résistantes à la voix du coeur.
Malheuresement, presque tous ceux qui se disent chrétiens sont otages des sentiments du coeur.
Ils ne veulent Jésus que comme Sauveur. Seul le coeur est seigneur.
Publié par: Evêque Edir Macedo

jeudi 5 janvier 2012

5ème jour – Le couvercle de la Casserole


La foi a des mystères qui, par manque de discernement spirituel, confondent et trompent les personnes non transformées.
Pierre a eu la foi pour marcher sur les eaux, mais n’a pas eu la même foi pour y rester.
Pourquoi?

Parce qu'il y a deux genres de foi: la foi rationnelle et la foi émotionnelle.
La foi rationnelle pense, elle est en accord et agit selon la Parole de Dieu, indépendamment de tout ce que nous sentons ou ne sentons pas.
Alors que la foi émotionnelle soumet les Saintes Ecritures aux sentiments du cœur. Cela semble absurde, mais cela est très courant de nos jours.
Lorsqu’on n’allie pas la foi surnaturelle à l'intellect, les sens naturels du cœur prévalent et les résultats en sont insignifiants.
La foi émotionnelle est basée sur des signes de guérison et de miracles visibles. Pour cette raison, les gens se maintiennent dans la «foi», pendant un certain temps. Cependant lorsque les tempêtes surgissent, ils abandonnent la «foi». Voilà pourquoi, il y a un ex-pasteur, ex-ouvrier, ex-membre, ex-épouse pasteur, ex-sauvé, ex-chrétien…
Pierre a été victime de ce genre de foi. Parce qu'il a vu Jésus marcher sur les eaux, il a eu aussi la foi de marcher sur elles. Il a marché. Mais pour peu de temps.
C'est ce qui arrive à ceux qui vivent basés sur une foi émotionnelle. Ils marchent avec Jésus pendant quelques temps. Et lorsqu’ils sentent beaucoup l'absence d'un couvercle sur leur casserole, par exemple, ils finissent par être brûlés par le feu du cœur et saisissent le premier four à bois. Puis ils restent désespérés, cherchant du bois pour maintenir le feu allumé.
Par contre, les sages ne sont pas ainsi. Ils raisonnent. Et qui raisonne ne se satisfait pas des miettes. Il pense grand. Il pense selon les pensées du Tout-Puissant.
Celui qui utilise la foi rationnelle pense, imagine et conçoit ses rêves pour un avenir prometteur qui débute dans le présent.
Il n'est pas pressé et ne se soucie pas des «…choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.» (2 Corinthiens 4:18)
Les sages ont du discernement. Ils savent que la construction sur le sable est facile et rapide, mais n'offre aucune sécurité. Leur prudence rationnelle choisit le Roc pour bâtir.

Publié par: Evêque Edir Macedo

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Publié par: Evêque Edir Macedo

mardi 3 janvier 2012

3ème jour – Coeur Païen


Deux personnes sont attirées par les yeux du cœur. Dès qu'elles commencent à parler, elles s’aperçoivent de leurs énormes différences.
Différence dans la foi, différence socio-économique, dans l’âge, la culture, la croyance religieuse, les coutumes, enfin, du point de vue rationnel, divers éléments contraires qui vont compliquer le succès de la relation.
Cependant, ils croient en l'illusion que “l'amour” surpasse tout et poursuivent ainsi leur relation. La raison crie, alerte et essaie d'aider. Même ainsi, le cœur bandit bouche les oreilles, ferme les yeux et brûle dans les flammes de "l'amour au premier regard". Le plaisir de ce moment est si contagieux qu'il tait la voix de la raison.
Toute relation affective, même si les différences sont insignifiantes, exige des sacrifices. Et comme centre des émotions, le cœur n'est jamais prêt à cela, il est donc difficile de maintenir cette relation.
Pour cette raison surgissent les déceptions, trahisons, pensées de suicide, l’abandon des enfants, enfin le couple commence à vivre dans une petite démonstration de l’enfer. Ceci lorsque l’union ne se termine pas en tragédie.
Dans les conflits entre raison et émotion, le cœur prend toujours l’avantage. A moins que nous ayons la pensée du Seigneur Jésus et un nouveau cœur.
Sinon, c’est le vieux cœur qui dicte les règles, qui suscite les anxiétés de la vie et qui aspire les bénédictions anticipées, les réponses immédiates, qui rarement reflètent la volonté de Dieu.
L’intéressant est que le cœur païen ne se soucie pas de ce qui est écrit ou non. Il ignore simplement tout, y compris Dieu. Il ne voit que lui et le bout de son nombril. Lorsqu'il veut accomplir son «rêve», il y investit toute sa force et ne voit pas de difficultés.
Il ne pense pas, n'attend pas, n'évalue pas les conséquences, enfin, il est complètement dominé par l'esprit de l’anxiété.
Mais lorsqu'il est perdu, il appelle Dieu et veut une réponse immédiatement. S'il n'a pas de réponse immédiate, il abandonne sa foi et attribue la faute au Seigneur. C'est tout ce que le diable veut pour la prochaine attaque.
Pour ceux qui réfléchissent et vivent par la foi "un héritage promptement acquis dès l'origine ne sera pas béni quand viendra la fin." (Proverbes 20:21)
Publié par: Evêque Edir Macedo

lundi 2 janvier 2012

2ème Jour du Jeûne de Daniel


Le Père Noël
Tous les êtres humains sont intelligents. Les uns plus, d'autres moins. Mais tous ont la possibilité de surmonter leurs difficultés et de vaincre les défis personnels.

Des excuses pour l'absence d’opportunité sont dénuées de sens, lorsque nous découvrons que la racine des échecs est dans le conflit interne. Je le réfère à l'affrontement continuel entre les pensées et les sentiments, ou la raison et l’émotion, ou l’esprit et l’âme.
«Nul ne peut servir deux maîtres.»
Car, nous ne pouvons pas accueillir les appels de la raison et les caprices du cœur sans qu’il y ait un conflit ardent. Ce sont deux maîtres, deux têtes, deux autorités.
«…ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre…» (Matthieu 6:24)
Il n'y a aucun moyen d'échapper à ce conflit intime sans avoir à sacrifier l’un d’eux. Il n'y a aucune conciliation entre eux. Ils sont opposés entre eux. Ils ont des intérêts différents. La raison pense, pèse, médite, évalue les conséquences, planifie et, bien entendu, prend un certain temps pour décider. Ne précipitez pas et ne stressez pas dans l’attente. Elle est adulte et expérimentée.
Lorsqu’elle s’assujettit à la Parole de Dieu, la raison agit par la foi et vit dans la dépendance Divine.
Le même n'arrive pas avec le coeur. Il est intransigeant, pressé, imprudent, immédiat, ne pas pèse pas les conséquences, décide selon l'apparence et a toujours des problèmes. Il est comme un enfant, immature, n'a pas de vision spirituelle, n'a aucune perception du danger, enfin, il croit au Père Noël...
D’ailleurs, c'est la raison pour laquelle la majorité est malheureuse dans la vie sentimentale. Ils se livrent à tout celui qui est déguisé en Père Noël.
Le fait est que, s'il n'y a pas de transformation au sein de l'homme, le conflit entre la raison et le coeur se perpétuera jusqu'à la mort.
Cela avec des échecs professionnels, des déceptions amoureuses, la dépression, la tristesse, outre avec la santé physique affectée, tout au long de la vie. Tout cela en raison des sentiments du coeur bandit.
Si vous n’y croyez pas, examinez vous vous-même et tirez-en vos propres conclusions.

Publié par: Evêque Edir Macedo