mercredi 8 décembre 2010

Réponse à notre travail en prison


LA PREMIERE DAME PLAIDE POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES DETENUS DANS LES PRISONS GABONAISES
La Première Dame, Mme Sylvia Bongo Ondimba, s’est rendue aujourd’hui 8 décembre à la prison centrale de Libreville. Accompagnée du Ministre de la Justice, du Ministre en charge de la Formation Professionnelle, du Ministre chargé des Droits de l’Homme, du Ministre de l’Éducation Nationale, du Commandant en chef de la Sécurité Pénitentiaire, du Directeur de la prison et de son Directeur des programmes humanitaires, Mme Sylvia Bongo Ondimba a voulu constater par elle-même les conditions de vie des détenus et des prévenus. Elle tenait également à saluer le travail quotidien du personnel de surveillance.
Intervenir auprès des détenus rencontre encore l’incompréhension dans notre société. On peut se demander pourquoi venir en aide à des personnes qui ont commis un crime ou un délit alors que tant de personnes honnêtes ont besoin de soutien. La réponse de la Première Dame est claire, sans aucune ambiguïté : « Toute personne privée de liberté a été jugée ou le sera par l’institution judiciaire et purgera les peines qui en découlent. Notre rôle à nous, en tant que citoyens, est d’apaiser les souffrances, de préserver l’humanité et la dignité de tout homme, quel qu’il soit, et en toutes circonstances ».
Forte de son engagement à soutenir le projet « Gabon Emergent » du Président de la République Ali Bongo Ondimba, la Première Dame souhaite œuvrer en faveur de toutes les couches sociales marginalisées et défavorisées. Dans ce cadre, son action auprès de la population en milieu carcéral prend tout son sens.
En effet, la Première Dame s’est engagée à contribuer concrètement à l’amélioration de la vie quotidienne des détenus par la fourniture d’ustensiles de cuisine, de kits d’hygiène et de produits d’entretien. Elle a également promis de pourvoir à l’amélioration des soins de santé en faisant des dotations ponctuelles de médicaments, de consommables médicaux et de moustiquaires imprégnées à l’infirmerie de la prison centrale.
Mais au-delà de la prise en charge des besoins de première nécessité, Madame Sylvia Bongo Ondimba entend étendre son action dans le long terme. Fidèle à ses défis dans le domaine éducatif, elle veut équiper une salle de classe pour les détenus mineurs afin de leur offrir de meilleures chances de réinsertion sociale. Elle s’engage également à solliciter, dans le cadre d’un possible accord de coopération, le Comité International de la Croix Rouge et la Croix Rouge gabonaise pour la mise en place d’un programme à l’endroit des personnes détenues, qui viserait l’amélioration des conditions de détention, le maintien des liens familiaux, la formation et le suivi de leur réinsertion.