mercredi 28 août 2013

Jugement précipité





Un jour une dame qui passait dans la rue, a vu par la fenêtre de la maison du pasteur de son église, une scène terrible, selon elle.
Imaginez: le pasteur courait derrière sa femme avec un balai dans la main. Cette dame écoutait les cris de sa femme courant et voyait le mari courir après elle.
Elle n'a eu aucun doute: le pasteur battait sa femme. La dame a répandu la nouvelle dans toute la ville. Elle a raconté cela à chaque personne qu’elle trouvait sur son chemin et, non satisfaite, elle a commencé à raconter cela à de parfaits inconnus.
En peu de temps, tout le village connaissait l'attitude inconvéniante du pasteur de l'église.
Les dirigeants de l'église, devant ce fait, se sont réunis et ont pris la décision applicable en l'espèce. Ils l’ont déchu du ministère et ont communiqué la décision au pasteur. Ce dernier, très sagement, a accepté la décision sans argumenter quoi que ce soit en sa faveur. Il a juste fait une demande: que le prochain dimanche, il puisse faire un culte d'adieu, invitant chacun à comparaître pour leur dire adieu avant son départ.
Le jour venu, suite à un court mais édifiant message de l'Evangile, il a invité sa femme à venir jusqu’au pupitre pour expliquer au public pourquoi il était congédié.
Elle a dit haut et fort:
- Mon mari est actuellement déchu de l'église par un jugement hâtif! J’ai su que la décision de son détachement est motivée par le fait qu’il me battait. Je ne me suis jamais plainte à quiconque à ce sujet et je ne le pourrais pas, parce que ce qui s'est réellement passé, c'est qu’un jour, quand je faisais le ménage un rat est apparu et a commencé à courir autour de la salle. Comme j'ai peur des rats, j’ai commencé à crier et à courir. Mon mari en voyant cela, a saisi un balai et a commencé à pourchasser le rat pour le tuer.
Si ce fait est la raison de son détachement de l'église, nous partirons pour une autre ville, sinon, j'aimerais que la personne qui a diffusé de fausses nouvelles sur mon passage à tabac, vienne ici parce que nous (moi et mon mari) sommes prêts à la pardonner pour l’erreur commise.
Tout le monde savait qui avait répandu la nouvelle, la dame n'avait donc pas d’autre option que d'aller demander pardon.
Face à cela, le pasteur lui a dit:
- Je vous pardonne, mais ma soeur vous devrez vous conformer à une demande que je vais faire, d’accord? Elle a répondu par l'affirmative.
Compte tenu de la réponse, le pasteur lui a donné la suivante tâche:
- Prenez un oreiller de plumes, allez vers le haut de la colline un jour de vent fort et répandez toutes les plumes en l'air.
«C'est facile!», a dû penser la dame.
Mais le pasteur a continué:
- le lendemain, retournez là-bas, recueillez toutes les plumes et recomposez l'oreiller pour le remettre en son état initial.
- Ah, pasteur, c'est impossible! Après que le vent ait propagé les plumes je ne peux plus les réunir. – A-t-elle répondu.
Car c'est exactement ce que vous avez fait avec ma vie! Après avoir répandu cette fausse nouvelle, je n'aurai plus jamais le même concept avec les gens dans cette ville. Nous allons devoir déménager dans une autre ville, mais nous laissons ici cette leçon de vie à tous les présents:
Ne jugez jamais quelqu'un inconsidérément et n'éparpillez pas ce que vous ne pouvez pas récupérer.
Avec la collaboration de l'Evêque Renato Cardoso

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