vendredi 22 août 2014

J'ai été volée!


Pendant 4 ans, j’ai entendu parler d'une construction qui serait faite dans la région du Brás (Brésil – Sao Paulo). J’ai suivi de près les pasteurs, les ouvriers, les jeunes et les évangélistes, qui ont travaillé constamment pour récolter des fonds par le biais de manifestations, campagnes, bazars... tous dans le but d'aider à la construction du Temple de Salomon – qui a commencé par un simple acte de foi – et j'ai, par obéissance, aidé en tout, en parallèle.
Je suis ouvrière depuis 11 mois et je suis sincère dans le fait de reconnaître que je ne comprenais pas la spiritualité de ce Saint Lieu. Je ne l’ai compris, qu’il y a quelques mois, lors de l'exécution d'un travail pour la faculté, à côté de la construction du bâtiment, là j'ai pu voir le Temple presque prêt.
À la vue de cet endroit, je suis restée admirative pendant quelques minutes et là j'ai eu une expérience avec Dieu qui m’a beaucoup fortifiée. Depuis ce jour, est né en moi le désir immense de mettre les pieds dans ce lieu si extraordinaire, parce que je me suis dit: "Si en le regardant, je suis fortifiée, imaginez ce qui se passera quand j’y rentrerai?"
Mon imagination allait loin quant à l'arrivée de ce jour tant attendu. J’ai mis en moi l’idée qu'il ne serait pas juste pour moi de vouloir l'extraordinaire de Dieu, si je ne Lui donne pas mon extraordinaire. Ce furent mes prières pendant les jours où j'ai prié avec les évêques et les pasteurs, à minuit sur le canal 21
A chaque jour, que j’ai assisté aux prières, la certitude que Dieu était avec moi ne faisait qu’augmentée, parce que je Lui présentais vraiment mon tout. Lorsqu’est arrivé le 19 juillet, je me suis réveillée tôt et j’ai couru à l’Universelle pour voir la transmission du premier jour des inaugurations et, une fois de plus, Dieu a témoigné mon extraordinaire.
Le Mercredi 23 Août fut ma journée si attendue. Je ne savais pas ce qui allait arriver, je savais que c'était ma journée avec Dieu. J’ai ainsi essayé de me préparer comme si je devais me marier. La veille, j'ai préparé mon uniforme avec tous les soins, j’ai vu le maquillage que j’allais porter, comment serait ma coiffure, enfin tout.
Le matin, je me suis réveillée vers 8H00, j'ai pris mon uniforme et je suis allée chez le coiffeur pour me préparer. Je voulais être belle pour Dieu. Quand j'étais toute prête, j'ai voulu marqué le moment en prenant une photo, que j’ai publiée sur les réseaux sociaux. De suite, j'ai reçu un message inattendu: «Vous y allez pour être volée?»
Cela m'a fait réfléchir sur la question suivante: «Comment puis-je être volée?» Alors, un film est passé dans mon esprit, de toute ma vie et là j'ai vu comment j'ai été volée.
Quand je suis née, avec quelques jours de vie, j’ai eu une méningite des plus graves, qui a mené a mère à l'Eglise et en remerciement, elle m'a appris le chemin de la foi, toujours en me disant qui m’avait guérie (Jésus).
Séparée de mon père, ma mère était très dévouée au travail, parce qu'elle voulait me donner le meilleur, pour cela, une grande partie de mon enfance je l’ai passée chez des nourrices. Chez l'une d'entre elles, à plusieurs reprises, j'ai été témoin d’agressions physiques entre la nounou et son mari, qui arrivait ivre tous les jours.
Je me souviens d'un jour, où ma mère est arrivée très fatiguée du travail et, comme d'habitude, elle est allée me chercher chez la nourrice, mais elle n’a pu le faire. Son mari l’avait tellement battue, qu’en voyant le sang, je n'ai pas hésité et j'ai commencé à pleurer. Je ne supportais plus cette scène. Je n'avais que 5 ans.
De tellement rester chez les nourrices, j'ai fini par être victime de pédophilie. J'ai grandi avec un complexe d'infériorité, me sentant coupable pour tout ce qui s'était passé, car je n'avais personne à qui le raconter. J'avais peur de parler aux gens, honte de ce qu'ils penseraient de moi. Je me sentais exclue de tous. À l'école, mes collègues se réunissaient pour faire des blagues contre moi.
J'ai passé des années de ma vie, en chargeant une culpabilité, qui n'était pas la mienne, mais j'ai essayé de mener la vie comme je l’ai pu, sans en parler à qui que ce soit. Ma mère a déménagé dans une autre ville, je n’allais plus rencontrer la personne, qui m’avait fait tant de mal; peut-être allais-je l’oublier! Je suis restée pendant un certain temps dans une autre ville, mais, avec l'accident vasculaire cérébral de ma grand-mère, j'ai dû retourner dans ma ville. Deux ans après, à l'âge de 15 ans, j’ai revu ce pédophile, car il allait fréquemment chez moi. J’ai pris panique. Personne dans ma famille n’a vu que j'ai commencé à entrer en pleine dépression, parce que je me suis souvent rappelée de ce qui était arrivé. J'ai eu peur.
Par le biais d’une ouvrière de l’Eglise, j'ai trouvé de l'aide. Je me suis sentie bien accueillie, car enfin quelqu'un me donnait l'attention dont j'avais tant besoin. Elle a commencé à m’accompagner et à me donner les orientations nécessaires. Là a commencé mon processus de délivrance, qui a pris environ 2 ans. Oui, j'ai vraiment été volée, volée de l'enfer, jamais je n’écrirais ces faits, si l’Universelle ne m’avait pas étendu les mains et ne m’avait pas secourue.
J'ai eu ma rencontre avec Dieu, je n’ai plus jamais souffert de traumatismes, parce que tout cela a été effacé. C'est comme si rien n'était arrivé. J'ai la paix. Dieu a béni ma vie et je sais qu’Il va faire bien plus, parce que ce fut la révélation qu'Il m’a donnée, quand j'ai mis mes pieds dans le Temple de Salomon pour participer la réunion de 18H00: …ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L'aiment. (1 Corinthiens 2:9)
Ah, quel jour! Quelle merveille de pouvoir être dans ce Lieu Saint. Indescriptible à chaque instant, à chaque détail... la sainteté s’est tout ce dont j'ai toujours eu besoin. Je suis renouvelée et j’ai la certitude que je vais faire des exploits! Dieu a déjà fait l'extraordinaire en moi et va le faire bien plus encore!
Karen Salvador

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