jeudi 31 juillet 2014

35ème Jour de la Quarantaine du Jeûne de Jésus


Je demande à l’Eternel une chose...
Il y a 10 ans, un mercredi, lorsqu’une tempête est tombée, je venais avec ma mère et mes frères dans un endroit qui allait changer l'histoire de ma vie. Mais je ne le savais pas encore.
Nous sommes entrés, complètement mouillés, dans ce lieu rempli de bancs. Il y avait un homme qui disait au revoir à quelques personnes, qui étaient là. Je me souviens qu'il a fait signe vers nous et dit à quelqu'un:
- Ouvrière, donnez-leur les horaires des réunions, je vais après parler à cette famille.
Les gens ont commencé à sortir et une femme blonde est venue à notre rencontre, elle a remis à ma mère une feuille avec les horaires des réunions et a demandé de nous asseoir sur les chaises qui sont sur l’estrade où l'homme nous attendait.
Il s’est présenté, a demandé notre nom et comment nous allions. En réponse à cette question, ma mère a commencé à Lui raconter toute notre vie, nos problèmes. Enfin, elle a tout dit. Ma mère n’avait jamais parlé de ses problèmes personnels à qui que ce soit, ni même à notre entourage.
Je n’ai entendu ni même une seule parole qu’il avait prononcée. Effrayée je fixais ses yeux. Je n’arrivais pas à voir sa pupille, je ne voyais que du feu en forme de croix.
Nous avons commencé à aller dans cet endroit, tous les jours. Certains jours, je voyais des personnes les yeux fermés, certains pleuraient. D‘autres jours, des personnes criaient et se tordaient. Je ne comprenais rien.
Je m’asseyais à la première place et, durant le discours de cet homme embêtant, je me maquillais, je changeais de piercings, je me coiffais ou je parlais avec une amie. Il me réprimandait et je lui répondais.
Après 30 jours consécutifs, en fréquentant cet endroit, j’ai découvert que c’était une église (UNIVERSELLE) et ce que je pensais être une estrade, en réalité, était un Autel et cet homme embêtant qui faisait son discours, était le pasteur.
Quelques jours plus tard, ce pasteur est parti et un autre est venu à sa place.
Seulement trois mois après mon arrivée, j’ai réussi à lire la plaque de l’église. Non qu’elle soit cachée, mais avant, je n’arrivais pas à la voir.
Finalement, j’ai commencé à comprendre ce qui était dit. C’est ainsi qu’a commencé mon processus de délivrance. Je ne sais pas exactement combien de temps cela a pris, mais je crois que ce fut presque un an.
Comme ces jours furent horribles! Des jours de doute, avec le corps endolori, de haine envers moi-même, de honte, en pensant que j’étais folle. Jusqu’à ce que je me sois révoltée un jour, j’ai résolu ne plus jamais accepter cette situation. Je ne pouvais plus jamais dépendre du pasteur ou des ouvriers. Je n’étais pas en péché, ma vie avait été remise à Dieu et, même ainsi, le processus de délivrance n’en finissait pas. A cet instant, nous n’étions que nous deux, moi et le diable et un seul en sortirait victorieux. J’ai crié, clamé, j’ai lutté, lutté, lutté contre le diable et contre moi-même, j’ai cru!
J’ai expulsé pour toujours le diable qui agissait dans ma vie. J’étais délivrée! Je n’allais laisser rien, ni personne retirer cette certitude en moi.
Le temps est passé, je m’étais vidée de mon égo, délivrée des démons, mais en moi-même, il y avait un vide plus grand qu’avant et je ne comprenais pas ce qui arrivait. En fin de compte, je devrais me sentir très bien, car j’étais délivrée, mais il me manquait l’Auteur de la vie en moi-même.
Je Le cherchais de toutes mes forces et un mercredi soir, j’ai eu ma rencontre avec Dieu. Cependant, il fallait encore qu’Il habite en moi. (Je pensais qu’en étant baptisée du Saint-Esprit, je deviendrai une "Super Woman ": que tous mes problèmes seraient résolus, comme par magie; j’aurai la lumière et quand j’allais passer, les démons allaient manifester... Enfin, j’étais folle (rires).
Un soir, en débutant une veillée de la Force Jeune, lors de la première prière le pasteur Wendel a dit:
– Demandez à Dieu un miracle et ce soir, il va s’accomplir.
Le plus grand miracle que je désirai recevoir était le baptême du Saint-Esprit. J’étais triste, le vide augmentait à chaque jour. A cet instant, j’ai vu l’opportunité de ma vie.
Au long de la veillée, j’ai cherché de toutes mes forces, j’étais déterminée à arriver au ciel. Je suis allée devant l’Autel et le miracle de ma vie s’est produit. Même sans le mériter, j’ai reçu la plus grande richesse de ma vie – la Plénitude de Dieu. Son Esprit m’a scellée, m’a transformée (et, évidemment, je ne suis pas devenue une «Super Woman»).
Un an plus tard, le 10/07/2007, un mardi, après la réunion du soir, je nettoyais les chaises de l’église lorsque le pasteur m’a appelé et m’a posé quelques questions. Il m’a demandé si je voulais être ouvrière. Je lui ai dit que oui. Alors, il m’a dit:
– Mettez-vous à genoux sur l’Autel, je vais vous consacrer.
Je n’ai pas cru à ces paroles. J’ai souri, je lui ai tourné le dos et je suis allée nettoyer les chaises (sans aucune notion... (rires).
Le pasteur a ouvert les bras et a dit:
– Vous ne voulez pas être une ouvrière, non??? Allez, ma fille!
C’est là que j’ai compris qu’il était sérieux.
Je suis allée jusqu’à l’Autel, je me suis agenouillée et il m’a consacrée. Dans l’église, il y avait deux amies, qui étaient ouvrières, l’épouse du pasteur, lui et moi.
Mon fidèle témoin fut Dieu Lui-même. Il m’avait choisie. Je ne Le méritais pas, je n’avais et je n’ai aucune capacité, mais même ainsi, Il a compté sur moi. Le jour suivant, le pasteur a fait la première réunion et l’après-midi, il a reçu la nouvelle qu’il allait être transféré au Mexique. Dans la réunion du soir, il y avait déjà un autre pasteur à sa place.
Vous savez ce qui est bon? C’est que c’est Dieu Lui-même qui m’a choisie! Normalement les ouvriers sont consacrés et présentés au peuple, lors des réunions de mercredi et de dimanche. Le pasteur ne savait pas qu’il allait partir (je lui ai demandé). Il n’avait pas besoin de m’avoir bénie ce jour-là, à cette heure-là. Mais seul Dieu sait toutes choses et Il l’a voulu ainsi.
Aujourd’hui, cela fait 7 ans que j’ai été privilégiée: Faire partie de cette Oeuvre est un honneur!
Cette jeune fille, qui entendait des voix, voyait des ombres et se préparait pour faire ses rituels où l’on pratiquait l’occultisme, qui vivait dans une famille détruite et était condamnée à mort par une maladie, qui n’avait pas de guérison, remercie aujourd’hui Dieu, pour être entrée par cette porte, ce jour de pluie.
Beaucoup de choses sont arrivées. J’ai eu des expériences bonnes et mauvaises, j’ai affronté le désert, je suis passée par le feu – et j’en affronterai et en passerai encore beaucoup –, je me suis mariée, j’ai goûté la manne, j’ai confié en Dieu, je me suis humiliée devant Lui et je complète une année de plus de victoire pour marcher à côté de l’Unique Seigneur et Sauveur.
Je dois apprendre encore beaucoup et mûrir. Je vais continuer à chercher et à lutter jusqu’à ne plus avoir le souffle de vie en moi. La seule certitude que j‘ai, c’est que le Dieu que j’ai choisi de servir est le Véritable, l’Unique qui peut changer l’histoire de la vie d’une personne.
«Je demande à l’Eternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Eternel, pour contempler la magnificience de l’Eternel et pour admirer Son Temple.» (Psaumes 27:4).
Flavia Dias, ouvrière à Vila Formosa – SP - Brésil

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