dimanche 29 juin 2014

16ème Jour de la Quarantaine du Jeûne de Jésus


Des cendres, je suis née de nouveau
Bonjour, évêque!
Je voudrais partager avec vous mon immense joie.
Je suis ouvrière depuis 15 ans. Le jour où notre église va aller au Temple de Salomon, sera le 22 juillet 2014, je fêterai alors 16 années dans l’Oeuvre.
J'étais dans l'église quand j'ai entendu une ouvrière parler de la prochaine veillée, qui se tiendrait le 20 juin. Jusque-là, je n'étais pas intéressée. J’avais déjà perdu tout intérêt d’aller à une veillée d’ouvriers. Je n'étais allée à aucune d’entre elles depuis qu’elles avaient commencé. Mais quelque chose m'a fait chercher à en savoir plus. Alors je suis allée voir votre vidéo, faisant l'appel de la veillée.
Je n’allais pas bien. J’étais très mal. Je n'avais pas perdu la crainte de Dieu et de Ses choses, mais mon cœur était rempli de doutes. Il y en avait tellement que quand lorsque je cherchais la présence de Dieu, je ne faisais que penser à cela: "Est-ce que Dieu est toujours avec moi?
Est-ce qu’Il m'écoute encore?" Est-ce que, est-ce que, est-ce que...?"
J'ai voulu mettre un terme à ces doutes, mais dans cette tentative, n’ont surgi que de nouveaux doutes. C'était un cauchemar que j'ai vécu pendant très longtemps - environ 10 ans. J’étais toujours en haut et en bas. Il y avait des moments où ma foi était en haut, d’autres en bas. Et c’est ainsi que j’ai traîné ma vie.
Je ne comprenais pas. J'ai toujours été si sincère et j’ai toujours lutté pour me relever et lorsque je pensais «maintenant cela va aller», tout allait au contraire.
J’AVAIS LE NOM DE QUI VIVAIT, MAIS J’ÉTAIS MORTE! Tuée par mes propres doutes et mes mauvaises pensées, mes mauvais yeux. Personne ne l'a jamais su, mais Dieu le savait, je le savais et le diable, qui me lançait de mauvaises pensées, il savait aussi ce que j'avais à l'intérieur de moi, après tout, c’étaient ses semences.
Cet appel pour la veillée, avec la proposition de naître de nouveau, m'a fait voir que c'était exactement ce dont j'avais besoin. C'était ce que j'attendais après tant de prières.
Le plus drôle, ou, le plus triste, était que toutes les veillées avaient un autre propos qui entraînerait la même chose: le renouvellement et la nouvelle naissance, mais je N'ETAIS PAS INTERESSEE. La réponse à toutes mes prières et mes supplications étaient les veillées et les réunions prévues, mais je N'ETAIS PAS INTERESSEE. Je ne pensais ne plus avoir de solution. Même dans l’Oeuvre, en uniforme et tout et tout. Je ne croyais plus en moi-même et en mes capacités. Cette nuit-là, j'avais tellement soif et tout cela, parce que je l’ai alimentée pendant presque un mois, attendant impatiemment cette nuit-là.
J'ai préparé mes vêtements blancs dans la même semaine où j’ai su qu’il y aurait la Veillée, j'ai prié tous les jours avec elle et je suis sortie de la maison avec un but en moi-même: Aujourd'hui, c'est mon jour! Je ne sortirai pas de là-bas de la même manière, je ne l'accepte pas!
Quand vous avez dit «Bonsoir!», c'était comme plonger dans une source d'eau après 40 jours et 40 nuits dans le désert, mourant de soif! Mais ce n'était pas encore le début de la veillée, je devais attendre un peu plus. "Ah! Je devais encore attendre un peu!!!" Ce fut lorsque la veillée a commencé, j'ai regardé l'écran comme si j’allais vous manger! (rires). Je ne fermais même pas les yeux. Je ne voulais pas manquer quoi que ce soit, ni à cause d'un clin d'oeil. Et vous m’avez alimenté, évêque, chaque parole, chaque comparaison de notre vie avec le Temple et de comment aujourd'hui, il avait une plaque dans ma vie que Dieu EST MORT DANS CET ENDROIT. Lorsque vous avez dit cela, évêque, mes yeux se sont remplis de larmes. Comment ai-je pu arriver à cette situation? Tout simplement parce que je n'ai pas pris soin du «Temple». Je ne l’ai pas nettoyé, je n'ai pas gardé le chandelier allumé, je n’ai pas rempli ma lampe d’huile. Et l'huile sur ma tête, de tant de temps passé, avait déjà séché. Combien de douleur! Mes vêtements étaient tellement tachés, on ne savait plus de quelle couleur ils étaient, mais c'était la fin de tout cela, j’étais déterminée à faire quelque chose à ce sujet, donc j'ai gardé en moi l'espoir.
Quand vous avez fini de m’alimenter, évêque avec la Parole, c’était le moment de me vider de moi-même. Et c'est ce que j’ai fait. J'ai laissé dans ce morceau de tissu, tout ce qui un jour m’avait éloigné de Dieu et j'ai pleuré, j'ai tellement pleuré que je n’arrivais plus à parler. Jusqu'à dimanche, mes yeux étaient encore enflés. Mes larmes étaient mes paroles. Et elles ont disparu! Quand je me suis levée très lentement (je ne peux pas même me rappeler si mes yeux se sont encore remplis de larmes, quelle joie dans mon âme!), c'était pour une nouvelle vie avec Dieu. Depuis ce jour, je demande à Dieu de m'aider à ne plus jamais perdre ce que j’ai reçu dans cette veillée! J’ai à nouveau le Temple édifié, propre, avec de l’encens brûlant, mon chandelier allumé et ma lampe remplie d'huile. Je dois prendre un soin particulier pour ne pas répandre mon huile si précieuse! (rires).
Et l'amour pour les âmes est comme mon amour pour mon Seigneur. J'ai déjà commencé dimanche à m'occuper des brebis de mon Seigneur à l'église. Comme il y a des personnes qui souffrent, parmi les gens qui fréquentent l'Eglise!
Je m’excuse pour la taille de cette lettre, mais j'ai pensé que vous devriez savoir, ce que vous avez fait pour moi, évêque. Je ne pourrai jamais vous remercier, mais je sais aussi que, pour vous, la plus grande reconnaissance et récompense, est de savoir que vous m'avez aidé. J'étais une brebis perdue de la Maison d'Israël. Une drachme perdue qui a été trouvée par vous évêque et par mon Seigneur Jésus.
Je souhaiterai, si je le pouvais vous embrasser comme un père. Je ferai cela à chaque fois que je me souviendrai de vous dans mes prières.
Merci.
Nouvelle ouvrière Patricia Bacellar - Rio de Janeiro (Brésil) - Universelle du Jardin Meriti 3.
Avec la collaboration de l'Evêque Sergio Correia

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire