jeudi 15 mai 2014

Cela semblait impossible de changer...


À 10 ans, j'ai commencé à sentir le désir d'être un homme et j’ai commencé à m'habiller ainsi, je voulais me sentir sûre et protégée, peu à peu, j’en ai fait un «style de vie». J'ai commencé à être mêlée à de mauvaises personnes et j’ai même été menacée de mort par le pire trafiquant du quartier où je vivais. En outre, j’étais très nerveuse et j’agressais physiquement ma mère. J’étais très attachée à ma nièce, je la traitais comme ma sœur cadette, jusqu'au jour où elle a commencé à fréquenter en cachette quelqu’un et tout l'amour que j'avais pour elle, s'est transformé en haine.
Dans mes moments de colère, je buvais du vin, représentant le sang de ma nièce et de son petit ami, j’entendais une voix qui me disait de la tuer alors qu'elle dormait. Sur le moment, je n’y arrivais pas, mais la voix insistait, alors pour ne pas commettre de bêtises, j'ai décidé de changer de ville. J'ai laissé tomber l'université et je suis partie, mais cette haine grandissait de plus en plus. Je pleurais tous les soirs, je ne mangeais pas, je n'avais aucune paix.
Après un certain temps et beaucoup de souffrance, je suis retournée dans ma ville natale et j’ai demandé de l'aide à ma mère, qui a décidé de m’interner dans un hôpital pour un traitement psychiatrique, parce que j'étais schizophrène et dangereuse. À l'intérieur de moi, il y avait un grand combat, je ne voulais pas agir ainsi, mais c'était comme s’il y avait une autre personne en moi. J'ai beaucoup pleuré et j'ai accepté d'être admise comme une folle, parce que dans les moments de lucidité, j'étais une jeune fille normale, mais lorsque j’étais dominée par la haine, je me transformais.
Alors j'ai dit à ma mère que je voulais aller à l’Universelle. Là, j'ai commencé à assister aux réunions, quoique, avec le coeur un peu fermé, j’y suis restée et peu à peu, avec l’attention des ouvrières, j’ai ouvert mon coeur, jusqu'à me réveiller et me donner entièrement à Dieu. J'ai été totalement délivrée de la haine, de la rancune, de l’envie de tuer, des tristesses, des angoisses, des vices.
En tout cas, quand j'ai eu une rencontre avec Dieu, j'ai eu ma vie totalement transformée. Le Saint-Esprit m'a transformé à l'intérieur et à l'extérieur et aujourd'hui, je peux dire que je suis heureuse. Je vais à l’université, je suis en paix avec ma famille et j’ai la joie de vivre.
Juliana Aires - RS/Pelotas - Brésil

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