dimanche 1 décembre 2013

La foi qui triomphe du monde


La première église de Bahia était dans la Rue du Tijolo, à Salvador. Je me souviens bien comment les gens sont arrivés là-bas désirant connaître le Dieu qui était annoncé à la télévision.
L'endroit était assez petit et presque toujours, il y avait plus de personnes à l'extérieur qu'à l'intérieur. L’évêque Paulo Roberto Guimaraes était le responsable et moi, je l'aidais. Le travail était très intense.
Je me souviens qu'après avoir accueilli les gens, participer et avoir des réunions tout au long de la journée, la nuit il n'y avait pas lieu de craindre: le sommeil était profond, malgré l’endroit, qui, après une certaine heure, était envahi par les toxicomanes et les prostituées, qui frappaient aux portes, causant un bruit énorme dans ce sous-sol. Il y eut une nuit, cependant, où je me suis réveillé tracassé par quelque chose et je me suis levé. Lorsque j’ai allumé la lumière, j'ai vu le sol du bureau, envahi par les blattes - la température devait être d’environ 40°c.
J'ai mis le ventilateur au-dessus de moi et je me suis couvert avec le drap, mais cela n’allait pas, je ne pouvais pas dormir.
J'ai décidé, alors, de prendre le matelas et de dormir sur l'autel. Cela semblait une bonne idée, jusqu'à ce que je commence à entendre un bruit étrange, qui ressemblait à une course. Je me suis levé, j’ai allumé la lumière et je suis tombé sur des rats que je n’oublierai jamais, si grands, ils étaient. Mais j’ai fait avec. Je suis resté là pendant quelques mois.
Je me souviens que plusieurs fois, des pasteurs sont arrivés de Rio de Janeiro et deux semaines après, ils disaient qu’ils ne pouvaient pas rester là dans ces conditions; d'autres donnaient une excuse et s'en allaient. J'ai été seul pendant longtemps.
Aujourd'hui, la situation est différente. L'église a grandi, elle a acquis un grand nombre de temples, nous avons l’une des plus belles cathédrales du Brésil et je suis là de retour après 28 ans.
Refléchissant sur tout cela, j’ai la certitude que ce qui m'a soutenu dans ce début difficile, était la foi en la Parole de Dieu. Nous n'avions pas cet immense matériel que nous avons aujourd'hui, il n'y n'avait pas d’internet, mais le peu que nous recevions nous le considérions comme une manne précieuse. Je me souviens que Paul faisait un fort mouvement de miracles, ceci étant, il avait toujours une parole, qui nourrissait les personnes qui arrivaient.
Sans aucun doute, les miracles sont importants, car sinon nous n’aurions pas reçu l'ordre exprès du Seigneur Jésus de guérir les malades et de délivrer les possédés.
Lors de la première réunion de dimanche ici à Salvador, beaucoup de miracles ont eu lieu, des personnes furent guéries sur l’heure, des témoignages spectaculaires dans la réunion de 9H30, mais ce qui m'a rendu très heureux, fut lorsque j’ai demandé qui était dans l'église depuis l'époque de la Rue du Tijolo, je les ai appelé devant l'autel, j'ai entendu des histoires de gens qui ont bravé l'enfer, mais n’ont jamais abandonné la foi. J’ai prié pour eux et j’ai demandé qu’ils étendent les mains et bénissent ces 7 mille personnes afin qu'elles restent aussi fermes.
La pression de l'enfer est très forte sur tout le monde. Les pasteurs qui n’ont pas supporté la pression de ce début difficile et ont laissé l’œuvre, ont participé à des miracles extraordinaires, ont vu les foules étant guéries et délivrées. Cependant, ce qui soutient vraiment et fait que la personne demeure, est la valeur qu'elle donne à la nourriture spirituelle qu’elle reçoit. C'est la foi qui triomphe du monde.
Avec la collaboration de l’Evêque Gonçalves

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