lundi 8 juillet 2013

Peniel



Toute sa vie a été faite de victoires;
Malgré les tromperies, il a conquis …
Il a conquis le droit d'aînesse,
Il a conquis une famille et finalement,
Il a conquis le succès économique.
Mais à chaque pas, son intérieur se déteriorait.
La semence du mauvais caractère grandissait, en silence.
La plupart croyait que le pouvoir économique compenserait les failles.
Et qu'à la fin, il en sortirait libre et victorieux.
Mais il n'en a pas été ainsi.
Le jour où il fallait rendre des comptes est arrivé.
Ésaü marcha à sa rencontre avec 400 hommes de guerre.
Jacob ne pouvait pas fuir.
Le confronter avec quoi?
Des femmes, des enfants et des animaux?
De l'argent, de l'or, des richesses?
A quoi serviraient ses conquêtes, à ce moment-là?
Il a eu très peur.
Peur de mourir (Genèse 32:7).
Il a clamé au Dieu de son grand-père et de son père.
Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü! car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants (Genèse 32:11).
Mais la peur de la mort le poursuivait.
Comme si l'heure de la mort arrivait et la seule façon était de se détacher de tout.
Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait.
Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore (Genèse 32:22-24).
Lorsqu'il est resté seul et dans la dépendance de Dieu, l'Homme (Jésus) lui est apparu et l'a transformé en la propre bénédiction, à l'instar de son grand-père.
Jacob appela ce lieu du nom de Peniel: car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée (Genèse 32:30).
Publié par Evêque Edir Macedo

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