mardi 13 novembre 2012

Ex-filles du monde



Evêque Macedo,
Il existe une réalité effrayante dans une zone oubliée du Brésil que votre témoignage de foi est en train d'aider à changer.
Dans les zones rurales du Pará, beaucoup de filles de 12, 13 ans sont obligées à se prostituer en échange de nourriture et de vêtements. Ce sont des filles de Ribeira (Brésil) qui vendent leur virginité pour 15 reais*. Il y a beaucoup de misère ici.
Mais maintenant le livre "Rien à Perdre" aide à apporter un peu d'espérance à ces petites filles.
Je m'appelle Olavo de Moraes Souza, j'ai 33 ans et j'aide à coordonner le travail d'évangélisation dans les communautés isolées par les eaux dans la ville de Moju.
Nous faisons face à des difficultés d'accès à certaines époques de l'année parce que les fleuves sèchent et ne redeviennent navigables qu'en période d'inondations.
Dans l'un de ces villages isolés à Porto de Balsa, il y a deux semaines, nous avons distribué des centaines d'exemplaires de "Rien à Perdre" à la communauté de ribeirinha.
La plupart des petites filles et de leurs familles acceptent immédiatement notre aide.
Evêque, voyez ici l'histoire de Marie, qui a quitté cette vie marginale grâce à l'Eglise Universelle, et qui nous a aidés à distribuer les livres dans cette guerre pour la récupération des petites filles esclaves de la prostitution.
“Ma vie n'a jamais eu de valeur dans cette partie de l'Amazonie. Mon père s'enivrait à en tomber et cassait tout à la maison pendant ses crises d'ivresse.
Il en venait même à jeter nos jouets dans le fleuve comme punition. J'ai grandi seule, dans mon coin, avec la rancoeur de mon père et à la recherche de tendresse et d'attention.
De suite j'ai commencé à donner mon corps au bord des fleuves de ma ville.
Des hommes mariés, sales, plus âgés, violents, ivres. Dans la vie d'une prostituée, survient un peu de tout. La dépression a envahi mon âme.
J'ai essayé de me suicider à trois reprises, la dernière fois je l'ai fait en coupant mes poignets.
Un jour, j'ai été invitée à travailler dans une maison close dans un autre état, loin du Pará, où j'ai été évangélisée par une jeune de l'Eglise Universelle.
J'étais toute seule à l'arrêt de bus, désemparée, des ténèbres régnaient en mon fort intérieur, sentant un dégoût de moi-même en raison de la pourriture de vie que je menais.
J'ai décidé d'y mettre un basta et de vaincre mes peurs.
Aujourd'hui cela fait 19 ans que je suis dans la présence de Dieu, libre du passé qui m'a emprisonnée. Je suis mariée, j'ai un mari merveilleux et maintenant je lutte pour apporter à d'autres filles prostituées le même message qui m'a sauvé.
Je confesse que j'ai reçu votre biographie avec une énorme joie ici dans mon village. J'ai vu dans chaque livre une chance unique de conquérir d'innombrables vies perdues.
Beaucoup de filles montrent un sourire discret lorsqu'elles reçoivent "Rien à Perdre".
Elles demandent du secours en nous enlaçant. Ma prière est dirigée à chacune d'entre elles, tous les jours de ma vie.»
Maria Muniz, 35 ans
* (monnaie brésilienne)

Publié par Evêque Edir Macedo

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