lundi 2 avril 2012

Une biologiste recherche et trouve la guérison de l’Ame


J'ai toujours entendu dire que, qui ne vient pas à de Dieu par amour, Le cherchera dans la douleur... Cependant, je n'y ai jamais prêtée attention. Je suis pratiquement née à l'EURD (je devais avoir environ 5 ans lorsque mes parents se sont convertis et aujourd'hui j'en ai 32), et je ne me suis jamais éloignée de l'Eglise.
Aller à l'église était comme un rituel. Je participais aux réunions religieusement et rien ne m'empêchait d'y être présente, physiquement. J'ai même été “baptisée” d'eau, lorsque j'étais adolescente. Je donnais mes dîmes, je faisais mes propos, mes campagnes de foi, cependant, même ainsi, je commettais quelques péchés. J'étais consciente de mon erreur, et je pensais même comme Dieu était bon, car sans le mériter, Il m'écoutait et me gardait.
Je me suis mariée avec quelqu'un qui n'était pas de l'église, mais même là, je n'ai pas eu de problème. Lorsque nous nous sommes mariés à la mairie, mon mari s'est baptisé à l'église et en 10 ans de mariage, je n'ai eu aucun motif de réclamer à son sujet, car j'ai un bon mariage. Malgré tout je ne m'étais pas donner à Dieu de tout coeur, de toute mon âme, de toute ma pensée et de toute ma force.
Vers la mi-mars/avril de l'année dernière (proche du premier jeûne de Daniel), ma vie a reculé, mon “ego” a rétrocédé! Je faisais de mauvaises choses et je n'abandonnais pas ces pratiques, mais j'étais heureuse. Tant et si bien que pendant un cours d'anglais, lors de la “conversation”, on m'a demandé “Etes-vous heureuse?”. Et j'ai répondu: “Oui, je suis heureuse”. Ce jour-là, je me sentais si heureuse, mais si heureuse que je ne m'en étais pas rendue compte.
Je me suis rappelée de Dieu et de Sa générosité. Malgré ma négligence spirituelle, j'étais encore heureuse. Mais à partir de là, ma vie a commencé à s'écrouler...
J'ai commencé à avoir peur de rien, au-delà de toute l'angoisse et du désespoir. Mon coeur battait à la chamade, j'avais envie de pleurer, je ne m'alimentais pas correctement, j'avais la bouche sèche, un manque d'appétit, l'intestin détaché, des perturbations dans mon esprit, à tout moment, un sentiment de deuil sans avoir perdu quelqu'un, enfin, le bonheur avait disparu! Et je n'en comprenais pas la raison, je ne sais pas, jusqu'à maintenant, comment tout a été déclenché.
Des accusations venaient à mon esprit, ainsi que des pensées du genre “tu n'es pas délivrée”, “il y a quelque chose cachée, parce que tu n'as jamais manifesté”, et j'ai laissé ces doutes entrer. Tant et si bien, que l'un des symptômes dont j'avais été délivrée il y a quelques années, est également revenu. J'ai eu une convulsion lors de mon enfance et ma mère a fait, à l'époque, une chaîne de prière pour m'en délivrer, mais j'ai grandi en sentant quelque chose d'étrange, j'avais une confusion mentale pendant certaines secondes et je revenais à la normale sans savoir ce qui était arrivé. Je ne me souviens pas si c'est par le biais d'un voeu ou d'une chaîne de prière que j'ai faite, ce symptôme a disparu, mais j'ai laissé le doute revenir et je l'ai alimenté.
En raison de ma formation de Biologiste, j'ai commencé à me questionner s'il s'agissait d'épylepsie et j'ai fais des recherches à ce sujet. J'ai alors découvert que ni toutes les crises épileptiques provoquent le classique évanouissement, mousser par la bouche, mais pouvait également provoquer des crises d'absence, et j'ai tout de suite recommencé à sentir cette chose étrange.
J'ai pensé à chercher de l'aide à l'église, mais une pensée me disait: “Si tu demandes de l'aide, tu vas assumer que tu es faible, que ta foi n'est pas suffisante. Ou tu as la foi ou tu ne l'as pas”. Enfin j'ai empiré, au point de penser que je devenais folle, perdant la raison. Puis une autre pensée m'est venue à l'esprit: "Ton grand-père a été interné avec un problème mental, alors toi aussi, tu dois avoir quelque chose, cela doit être héréditaire". Je n'ai pas eu l'envie de mourir ou de me tuer – parce que je connaissais déjà le bonheur, je savais qu'il existait et je connaissais aussi l'existence de l'enfer.
Ce fut horrible! Pire que la douleur physique, car un médicament peut la guérir, mais la douleur de l'âme... Dieu seul peut la guérir! Je suis allée chez un neurologue, qui a diagnostiqué chez moi, une légère dépression, je lui ai demandé de ne me prescrire aucun antidépresseur, alors il m'a conseillé de pratiquer une activité physique. Mais j'ai pris une autre attitude: J'ai recommencé tout à zéro! Je suis allée parler avec le pasteur et il a prié pour moi. Je me suis repentie de toutes mes erreurs, je me suis pardonnée à moi-même, j'ai été baptisée d'eau en novembre dernier, j'ai mis ma vie sur l'autel, je me suis éloignée de toutes les choses du monde, j'ai commencé à prier, à jeûner et à m'alimenter de la Parole de Dieu (choses que, même en étant à l'église, je ne pratiquais pas), et à me donner comme une offrande pour Dieu!
J'ai cessé de chercher la raison à tout cela, j'ai commencé à regarder vers Dieu et à reconnaître que j'avais besoin d'une vraie rencontre, d'une nouvelle naissance. Mais ce ne fut pas seulement cela, j'ai dû laisser de côté les «années d'église» et d'admettre que je ne connaissais rien aux Choses Spirituelles. J'ai tout laissé de côté: ma formation académique, mon orgueil, mes péchés, mon caractère, tout, tout, tout! J'ai commencé à chercher Dieu avec soif. Telle est la priorité de ma vie.
J'ai dû passer par le désert pour reconnaître combien j'étais loin de Dieu et que j'avais besoin de revenir à Lui. Rien n'est plus important et rien n'est au-dessus de mon salut et d'avoir Dieu dans ma vie. Rien, rien! Argent, mariage, profession, divertissement, rien! Je veux le Seigneur Jésus dans ma vie tous les jours; je veux le salut; je veux être comme les héros de la Foi qui n'ont pas reculé face aux tribulations; je veux être un instrument entre les mains de Dieu; je veux être une servante obéissante et craintive à Sa voix et je veux aussi rendre la monnaie au diable: en gagnant des âmes pour le Royaume de Dieu!
Parce que je sais comme j'étais, il existe des milliers de personnes dans les églises (aveugles spirituellement), mais loin du Seigneur. J'étais parmi ceux qui étaient dans la vallée des ossements secs, comme l'Evêque a prêché ces derniers temps. J'avais même des os, des tendons, des muscles, c'est à dire, j'obtenais une bénédiction d'ici, de-là, mais il manquait l'Esprit, j'étais un zombie et malheureusement dans les églises, il existe encore beaucoup de personnes dans cette condition.
Gabriela

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