jeudi 15 mai 2014

Cela semblait impossible de changer...



Je m’appelle Leticia Del Rio, j'ai 26 ans. Je viens d'une famille évangélique et j’ai été élevée dans une église. J'ai toujours eu un grand désir de connaître Dieu, mais je ne l'avais jamais connu réellement.
Lorsque j'étais enfant, je voyais des ombres, je me sentais mal, j'avais très peur. Dès petite, je demandais à ma mère, pourquoi je n'étais pas née garçon.
À l'âge de 14 ans, j'ai été baptisée dans la dénomination, où j’allais. Tout le monde pensait que j'étais un exemple, parce que j’étais une petite fille tranquille, calme et je voulais vraiment connaître Dieu, mais je n'avais aucune direction - en moi-même, il y avait un vide énorme.
Cependant, je me suis laissée emporter par de nouvelles amitiés et, en peu de temps, je suis devenue une jeune rebelle. J’ai commencé à boire et à fumer, puis à fréquenter un garçon très jaloux, qui m’a même agressée physiquement. Ce fut un point final pour moi, c'était ce qui manquait pour qu’une graine fleurisse: j’allais à des fêtes alternatives, où je fréquentais des femmes et je plongeais encore plus dans l’alcool et les drogues.
Ma vie est devenue une folie, je faisais ce qui bon me semblait, sans en mesurer les conséquences, sans penser à rien et ni à personne. J’avais une aventure derrière l’autre, je restais avec beaucoup de filles et, parfois, même avec des garçons «drag queens». Je pensais que j’étais la meilleure, mais ma vie était un vrai chaos. Je travaillais beaucoup, mais tout ce que je gagnais, je le dépensais dans les fêtes, les femmes, l’alcool et les drogues.
J'ai pensé qu’en changeant de ville, je pourrais transformer ma vie, alors une amie et moi, sommes allées à Florianópolis (Brésil) afin de tout recommencer. La ville a changé, l'état a changé, mais les problèmes étaient toujours les mêmes. Plus de drogues, plus d’alcool, plus de mensonge, plus de folie.
Je suis retournée à Sorocaba (São Paulo), là j’ai eu deux débuts d’overdose. J’étais alcoolique et je buvais presque tous les jours, je n'avais plus de contrôle. J’ai arrêté de consommer de la cocaïne, par peur de mourir, mais j'ai commencé fumer de la marijuana pour dormir, car ce n’était qu’ainsi que je n'avais plus de terribles cauchemars. Cependant, je n'étais pas seulement dépendante de l'alcool ou des drogues, mais aussi des personnes.
En tout cas, j’ai touché le fond en me lançant dans le sadomasochisme.
J'ai emménagé avec une fille et nous avons vécu un enfer. Un jour, elle même m'a dit que cela ne pouvait pas durer. Dans un premier temps, j'ai dit que, finalement, j’allais arrêter avec tout, mais jamais je ne cesserais d’aimer les femmes, parce que je pensais que j’étais née ainsi.
J'ai assisté à plusieurs parades gays, je défendais, bec et ongles, l'homosexualité, je suis même allée à une manifestation à Brasilia, pour revendiquer des droits. Mais, j’ai finalement, cédé.
Ce fut ainsi, dans cette situation, qu’un dimanche, à 7H00, au mois de février 2012, je suis venue à l'Universelle. Je ne croyais plus en moi-même. J'ai parlé avec le pasteur, j’ai pleuré et il a dit qu’à partir de là, il allait lutter pour moi, j'ai alors décidé de m'abandonner, avec toutes mes forces, à Dieu. C'est tout ce que j'avais toujours rêvé: une nouvelle chance.
Ce que je pensais être impossible, Dieu l’a rendu possible. Je suis passé par un processus de délivrance et les ouvriers et les pasteurs ont pris soin de moi, jusqu'à obtenir ma rencontre avec Dieu.
En plus d'être aidée et d’être très bien accueillie, ce fut dans la Force Jeune, que j’ai eu la possibilité de transmettre ce que Dieu a fait dans ma vie et d’être en mesure d'aider d’autres jeunes, qui se trouvent perdus et ne croient plus en eux-mêmes.
Je suis heureuse, je suis née de nouveau et suis une femme de Dieu, parce que quelqu'un a cru en moi.

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